Matériel de randonnée : 7 indispensables pour réaliser un trek en autonomie
Faire un voyage à pied en autonomie totale ou partielle est une expérience dont on se souvient longtemps mais pour qu’il reste un souvenir agréable, il vaut mieux bien le préparer.
Pour faire un trek en autonomie, il est impératif de partir avec un équipement adapté. Sinon, vous risquez de subir les intempéries, de ne pas pouvoir bien dormir ou d’avoir des problèmes pour vous alimenter.
En effet, si la randonnée pédestre nécessite un matériel adéquat, le trekking en autonomie requiert un équipement spécifique.
Dans cet article, découvrez les 7 indispensables pour une randonnée de plusieurs jours en autonomie. À vous le voyage en liberté !
1 – Un sac de randonnée adaptée
Pour une randonnée à la journée, un petit sac de randonnée de 20 à 30 litres est parfait. Cependant, pour un trek de plusieurs jours en autonomie, vous aurez besoin d’un sac de montagne plus grand.
Pour un trek d’une durée comprise entre 5 et 15 jours, vous aurez besoin d’un sac d’une contenance aux alentours de 60 litres.
Votre sac de trekking doit aussi être muni de bretelles suffisamment solides et confortables pour ne pas vous gêner ni vous blesser au cours de votre marche.
Préférez également un sac de montagne bien compartimenté muni de plusieurs poches et de plusieurs fermetures éclair. Ainsi, vous pourrez ranger et prendre vos affaires rapidement et sans devoir tout sortir.
Enfin, pour une randonnée en autonomie de plusieurs jours, veillez à emporter un sur-sac étanche qui vous permettra de protéger votre sac de randonnée et vos affaires s’il pleut !
2 – Le sac de couchage
Choisir le bon sac de couchage est primordial pour un séjour de randonnée itinérante agréable.
En fonction de votre destination et de la période à laquelle vous voyagez, vous n’aurez pas besoin du même.
Par exemple, pour un trek d’une semaine dans les Alpes françaises en été, un sac présentant une température de confort de 0°C est indiqué. En effet, même aux mois de juillet et d’août, il peut faire froid en altitude.
Pour une randonnée itinérante dans des pays à l’altitude élevée comme le Pérou ou le Népal, choisissez plutôt un sac avec une température de confort qui se situe vers les -10°C.
À l’inverse, pour un séjour de randonnée en plaine, un duvet plus léger avec une température de 10°C fera l’affaire en été.
Dans le choix d’un sac de couchage, vous avez le choix entre ceux garnis en fibres synthétiques et ceux remplis de fibres naturelles.
Les premiers, en polyester, sont généralement moins chers et plus faciles à entretenir mais ils sont également plus lourds, à température confort équivalente.
Les seconds, garnis de plumes et de duvet d’oie ou de canard, sont plus onéreux et plus délicats. Cependant, ils sont plus isolants et pour un trek par temps froid, c’est vers eux qu’il vous faudra vous tourner.
3 – Une tente de bivouac
Une bonne tente de bivouac est impérative pour faire un trek en autonomie. Pour la choisir, basez-vous sur trois critères :
- Le poids de la tente : une tente trop lourde sera un véritable handicap durant votre voyage à pied. Pour une tente pour deux personnes, le poids maximum est de 2 kilogrammes.
- L’imperméabilité : choisissez une tente offrant une imperméabilité suffisante et une bonne respiraribilité pour votre séjour. Une tente qui laisse passer trop facilement l’eau vous laisse à la merci des intempéries durant la nuit !
- La taille : plus une tente est petite, plus elle est légère mais moins elle est confortable. Seul vous pouvez choisir le bon compromis. Pour un minimum de praticité, choisissez une tente qui vous permet au moins de vous tenir à genoux à l’intérieur, dans le cas où vous devriez y préparer à manger s’il pleut.
4 – Un matelas de sol
Un matelas de sol n’est pas impératif pour réaliser un trek en autonomie mais il est vivement conseillé pour éviter les douleurs durant la nuit. De plus, il vous isolera du sol pour un supplément de chaleur. Vous avez le choix entre trois types de matelas de bivouac :
- Les matelas en mousse : très peu onéreux, ils sont très légers mais relativement encombrants. Ce ne sont pas les plus isolants. Cependant, vous pourrez le découper pour qu’il corresponde à la taille de votre dos et gagner un peu de poids dans votre équipement de trekking.
- Les matelas gonflables : il existe maintenant des matelas de bivouac gonflables très peu encombrants. Cependant, ceux-ci sont très fragiles et un peu plus chers.
- Les matelas auto-gonflants : ce type de matelas est peut-être le plus isolant et le plus pratique. Il suffit de le dérouler et d’ouvrir le bouchon pour qu’il se gonfle !
5 – Un réchaud et une popotte
Pour manger durant une randonnée itinérante, vous pouvez choisir de vous ravitailler tous les jours dans les villages qui se situent sur l’itinéraire de votre trek. Cependant, cela contraint votre parcours et vos étapes.
Pour plus de liberté, emportez une popotte suffisamment grande et un réchaud afin de pouvoir vous préparer un repas chaud le soir : soupe, pâtes, riz, etc.
Préférez un réchaud léger et compact qui fonctionne avec des cartouches de gaz à vis. Celles-ci se trouvent facilement dans les villages et les épiceries.
6 – Une veste imperméable
Une bonne veste coupe-vent et imperméable est vitale pour un trek ! Ce n’est pas parce qu’il fait beau les premiers jours de votre voyage que vous êtes garanti(e) d’avoir le soleil tout au long du trek.
Bien sûr, vous aurez aussi besoin d’autres vêtements : polaire, softshell, t-shirt respirant, veste coupe-vent à doublure, pantalon respirant, doudoune, bonnet, gants ,etc
Une veste de randonnée imperméable vous permettra de vous protéger efficacement de la pluie et du vent en cas de mauvais temps.
En Gore-Tex ou fabriquée dans une membrane équivalente et munie de coutures soudées, choisissez une veste à capuche présentant une imperméabilité d’au moins 10 000 mm de colonne d’eau.
7 – Des pastilles purificatrices
En randonnée, on peut rapidement ne plus avoir d’eau, surtout s’il fait chaud. Que faire si vous êtes loin du prochain lieu d’habitation ?
Vous devrez vous ravitailler à une source, un ruisseau ou une rivière sur votre parcours.
Pour être sûr(e) que l’eau que vous récoltez est propre à la consommation, vous devez la purifier.
Pour ce faire, vous pouvez utiliser un filtre à eau de randonnée et/ou des pastilles purificatrices.
Un filtre éliminera efficacement les bactéries et les impuretés mais ne pourra pas retenir les virus. De plus, ce type de dispositif est encombrant et fragile.
Les pastilles purificatrices de type Micropur nécessitent de récolter une eau claire et elles pourront éliminer les bactéries et les virus afin de vous garantir une eau propre.